Les personnages que je peins sont en partie issus de la littérature. Ils n’illustrent ni ne représentent, mais viennent plutôt prolonger une atmosphère de lecture. Souvent immobiles, ces portraits témoignent d’une quête, de l’inaccompli de l’existence. En silence, ils évoquent les traces du temps. Je cherche à exprimer l’indicible porosité, l’inquiétante étrangeté féminine. Je guette l’instant où la matière de ma peinture évoquera le trouble de l’émotion.
Laurence Buaillon
Née en 1959
Vit et travaille à Carcassonne (11 rue Barbès)